L'ha pittattoDarkGOD ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 10:55 più fake di maometto che saglia na montagna ccu ri geox ari pedi.
Presentazione alla comunità
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Re: Presentazione alla comunità
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Re: Presentazione alla comunità
Avete ragione: nessuno qua mi conosce. E quindi, è normale che ci sia un poco di diffidenza.
Beh, non sono molto pratico dell'uso di forum, e non so come fare allegati al post.
Dunque, metto qua il mio ultimo articolo pubblicato sul mensile indipendente di Nizza "Mouais" nel mese di ottobre (in francese però):
"Le football entre marchandise mondialisée et résistances locales
La question du sport comme outil d’aliénation ou d’émancipation est désormais entrée dans nombre de foyers autour de la question de la Coupe du Monde de Football organisée par la FIFA au Qatar en cette fin d’année. Et c’est plutôt le premier aspect qui prédomine dans les débats s’articulant autour des problématiques de respect des droits humains, de ceux des travailleurs et des enjeux environnementaux. Un point sur le football pris dans une réflexion plus ample sur ses implications sociales et sociétales semble donc nécessaire.
D’emblée, soyons clairs avec nos lectrices et lecteurs : le football n’est pas un objet qui flotte hors ou au-dessus de la société qui l’a engendré. Il est une réalité multiforme car il touche à des degrés divers pratiquants, fans, organisateurs et financeurs qui eux-mêmes le façonnent sous la forme d’un prisme dont ne regarder qu’un côté relève de la mauvaise foi.
En réalité, le football a pris une dimension telle dans nos sociétés contemporaines qu’il est devenu aussi complexe que celles-ci. Dénoncer l’hégémonie d’un football-spectacle devenu avant tout une marchandise servant à rentabiliser une industrie dominée par des instances véreuses (et quelques joueurs milliardaires) et ne visant que le profit est aussi réducteur et partiel qu’en louer les débuts dans le monde ouvrier et dans la culture populaire qui en ont fait leur activité ludico-sportive favorite en opposition aux sports bourgeois.
Soit. Le football a pris ces dernières décennies l’apparence d’un produit dont le commerce génère des milliards de chiffre d’affaires toujours plus aberrants si l’on considère son importance concrète et réelle au regard des urgences sociales, économiques et environnementales des sociétés où il est pratiqué. Et il devient peu à peu un objet déconnecté des personnes qui le consomment sans plus de participation que l’acte de consommation… bref, il ne fait pas rêver celles et ceux qui se souviennent avec plaisir et parfois nostalgie des parties de ballon rond jouées entre enfants dans les conditions les plus diverses et souvent précaires.
En d’autres termes, il est devenu l’archétype du sport-business et d’un monde où le spectacle remplace la participation effective pour cantonner les citoyens au rang de simples consommateurs. En ce sens, il ne nous ressemble plus et se transforme en un divertissement (abrutissement ? moyen de contrôle ?) stérile voire nuisible pour le maintien de valeurs vivantes telles que la solidarité, le partage, l’équité, le plaisir de l’effort ou la mise en commun de ce dernier, etc.
Soit. Cependant, n’est-il partout, uniformément, universellement, même aujourd’hui, que cela ? Non. Il suffit d’aller un peu plus loin dans le détail de ce qui compose cet « écosystème football » mondial pour se rendre compte aisément que bien des facettes plus intéressantes existent et méritent d’être regardées de près.
Deux modes principaux de résistance à ce modèle hégémonique peuvent compléter ce tableau pour le rendre plus conforme à la réalité.
En premier lieu, il faut parler de la réalité militante du club professionnel de 2de division allemande du quartier rouge de Hambourg, le FC Sankt Pauli. Celui-ci peut être envisagé à bon droit comme l’archétype d’une forme de résistance à ce qui a été évoqué plus haut. Une résistance qui se joue à l’intérieur même du système contre lequel le club s’est érigé depuis le milieu des années 80 lorsque le mouvement des occupations d’immeubles vacants dans la ville hanséatique battait son plein.
Depuis lors, les supporters majoritairement issus des mouvements sociaux locaux ont investi les tribunes, certes, mais aussi (et c’est là que réside l’exemplarité) les instances du club, et se sont organisés autour de mots d’ordre et de principes forts et qui dénotent dans le paysage conformiste du sport-business : antisexisme, antihomophobie, antifascisme, solidarité internationale, engagement social local, modèle de développement économique soutenable, etc.
Tout cela se manifeste au jour le jour par les décisions constantes d’une « scène des fans » hautement responsabilisée et pleinement consciente des luttes à mener. L’équipe de football professionnelle du club servant principalement de vitrine à celles-ci. Il est difficile de lister les engagements du club tant les axes et modes de mise en œuvre en sont variés : du soutien et de l’organisation d’un centre de soins palliatifs pour malades du virus HIV, en passant par la création de puits autonomes dans des régions du monde où l’accès à l’eau est déficient, ou bien la mise en place de douches pour les sans-abris du quartier dans le stade, ou bien encore la création et l’entretien d’une crèche dans le stade ouverte toute l’année pour les habitants du quartier, jusqu’à la création d’une équipe semi-professionnelle ayant pour objectif de permettre aux réfugié-e-s arrivés à Hambourg de poser leurs valises et d’obtenir un statut stable, on voit bien que le FC St. Pauli tente de concilier le fait d’être un îlot de résistance et, dans le même temps, celui de participer malgré tout à un « système » qui ne valorise guère les prises de position de ce genre.
En fait, s’il est facile de trouver dans beaucoup de pays des tribunes marquées à gauche et s’exprimant la plupart du temps sous forme de banderoles ou de drapeaux en faveur d’une lutte ou d’une revendication : Rayo Vallecano en Espagne, Red Star en France, West Ham en Angleterre, Livorno en Italie, Beşiktaş en Turquie, etc., il est beaucoup plus rare de voir les supporters parvenir à modeler la vie de leur club en fonction de leurs engagements. C’est qu’en Allemagne existe une sorte d’exception au fonctionnement habituel qui voit le propriétaire de club et son conseil d’administration décider de tout : ici, les adhérents à l’association « FC St. Pauli » sont la base démocratique fondamentale.
D’autre part, il existe des exemples de résistance intéressante au modèle dominant sur de toutes autres échelles. De nombreux clubs ayant une envergure moindre que celle du St. Pauli se battent également pour restituer au football son caractère populaire et sa dimension d’acteur social local. On peut évoquer pêle-mêle le CS Lebowski (Florence), l’Atletico San Lorenzo (Rome), le Ménilmontant FC 1871 (Paris), le Clapton FC (Londres), etc. Tous ont en commun une vision de ce que le football peut et doit apporter aux communautés locales dans lesquelles ils s’inscrivent.
Pour chacun d’eux, l’enracinement dans la réalité locale, le développement d’une culture sportive inclusive qui permette à tou-te-s d’exprimer leurs qualités et leurs potentiels, sont des fondements indispensables qui posent un contrepoint de principes opposés à la recherche effrénée et délétère de la performance que promeut le football professionnel estampillé UEFA ou FIFA.
Alors, si le prisme offre des facettes diversement séduisantes, nous avons quoi qu’il en soit le choix de poser notre regard là où nous estimons que la vision est plus intéressante. Nous avons la possibilité de chercher autour de nous ces initiatives, ces clubs qui opposent une résistance de fait au modèle hégémonique et gangréné du football professionnel. Ces clubs locaux ont une forte tendance à se multiplier et il se peut même qu’il y en ait un dans les parages de la vallée du Paillon ayant besoin de joueurs, animateurs, formateurs, etc.
C’est donc à nous, passionné-e-s du ballon rond, de chausser nos crampons pour appuyer ces réalités et tacler l’idée reçue que ce sport serait définitivement perdu pour celles et ceux qui aiment l’engagement partagé : en d’autres termes, c’est à nous de jouer !
Accattone"
Se qualcuno sa come inviare un .pdf, me lo dica, così mando il testo uscito dal giornale.
Per quanto riguarda il capitolo de The Roaring Red Front, eccolo, in italiano stavolta:
" Cosenza Calcio
Mentre stavamo mettendo a punto l'idea di The Roaring Red Front, abbiamo chiesto alle persone sui social media e nella vita reale di quali squadre avrebbero voluto che ci occupassimo. Molti hanno risposto con il Cosenza, più di quanto mi aspettassi, e siccome volevamo percorrere un sentiero non battuto con questo progetto, abbiamo deciso di andare in Calabria. È stata un'ottima scelta, perché questo è stato uno dei nostri viaggi più interessanti, piacevoli e faticosi. Cosenza è un luogo singolare, con una tifoseria molto intensa. Il calcio è stato terribile, la partita più brutta che abbiamo visto, e i tifosi hanno espresso chiaramente il loro punto di vista in un modo davvero straordinario che non abbiamo mai visto prima, né vorremmo vedere di nuovo.
Cosenza: la città
Cosenza si trova in Calabria, molto più a sud, sul collo dello stivale italiano. Gli abitanti del centro città sono circa 70.000, mentre l'area metropolitana conta circa 200.000 persone. Il centro storico è sede dell'Accademia Cosentiana, uno dei più antichi centri di studi filosofici e letterari d'Europa, e la città ospita l'Università della Calabria.
L'università conta circa 25.000 studenti ed è quindi un elemento importante della città. La popolazione del centro urbano ha raggiunto un picco di circa 105.000 abitanti all'inizio degli anni '80, ma da allora è in costante calo, con una media del 2,1% all'anno durante gli anni '80, anche se il tasso di declino è diventato molto più costante negli ultimi anni.
La disoccupazione in Calabria nel suo complesso si aggira intorno al 16%, quella giovanile al 49%. I dati economici italiani devono essere trattati con una certa cautela, uno studio recente ha dimostrato che l'"economia sommersa", cioè il mercato nero, vale addirittura il 12% del PIL ufficiale del Paese. In Calabria è probabilmente superiore; tuttavia, non si ha la sensazione di essere in un luogo ricco in nessuna delle zone di Cosenza che abbiamo visto, in particolare nel centro storico.
Alle recenti elezioni comunali, il centro-sinistra ha vinto al secondo turno a Cosenza con il 57%; il candidato fascista della Lega di Salvini ha ottenuto il 2,8% dei voti, quindi ben venga Cosenza.
L'età media è di 47 anni, simile a quella dell'Italia nel suo complesso. Sto scrivendo questo articolo in Argentina, dove l'età media è di 31 anni e si nota quanto più giovane sia la gente per le strade. L'Europa ha una popolazione che invecchia, in particolare l'Italia e la Germania, che ha un'età media di 46 anni.
Il calcio
L'attuale organizzazione è stata fondata nel 2011 attraverso un percorso tortuoso che ha visto più di una rinascita di società fenice dell'originario Cosenza Calcio 1914. La fondazione risale al 1912, ma il riferimento al 1914 si riferisce all'anno della prima storica partita. Questo club ha trascorso gran parte del suo tempo in Serie B, arrivando molto vicino alla massima serie nel 1992, ma senza mai essere veramente minaccioso dopo quella stagione straziante.
In realtà ha vinto la Coppa Anglo-Italiana nel 1983. La Coppa Anglo-Italiana è stata una manifestazione con club inglesi e italiani che è esistita a intermittenza e in diverse incarnazioni tra il 1970 e il 1996. Era una competizione strana, ma è l'unica che il Cosenza ha vinto, quindi sono contento che sia esistita.
Nel 2003 il Cosenza 1914 è stato sospeso dal campionato italiano dopo una serie di irregolarità finanziarie. Nel 2011 è stata fondata una nuova società stabile, la Nuova Cosenza Calcio, che ha iniziato a giocare in Serie D e ha raggiunto la Serie B nel 2018. La retrocessione in Serie C per la stagione 2021/22 è stata evitata a causa dei reati fiscali commessi dal Chievo: Il Cosenza era la squadra retrocessa meglio posizionata e quindi ha evitato la retrocessione. Il Cosenza è riuscito a rimanere in Serie B alla fine della stagione con una vittoria risicata nei play-off contro il Vicenza.
Nel mezzo di una procedura inutilmente lunga per acquistare un bicchiere di vino a Napoli nel 1986, il barista mi guardò e sorrise con un misto di divertimento e disprezzo per uno straniero agitato: "Vedi in Italia, tutto è complicato". I paragrafi precedenti confermeranno quella goccia di saggezza (il barista e io abbiamo legato un po' più tardi per il nostro amore senza complicazioni per Diego Maradona).
Il Cosenza non ci attirava per il calcio, ma solo per la reputazione dei suoi tifosi. I tifosi del Cosenza sono stati ampiamente trattati nell'eccellente libro di Tobias Jones Ultra sul "mondo sotterraneo del calcio italiano". Forse è per questo che molti ci hanno chiesto di scrivere del Cosenza.
Giorno della partita: Cosenza-Cremonese, dicembre 2021
Innanzitutto, l'importante riscaldamento pre-partita, fondamentale per la trasferta di Cosenza. Vince si è recato da solo a Cosenza il venerdì prima della partita. Io ero a Napoli a parlare con il Napoli United (vedi Extra Time per gli sviluppi di quella conversazione) e l'avrei raggiunto venerdì sera. Trovò un locale chiamato Bulldog Ale House nel centro della città nuova di Cosenza: la facciata presentava tre immagini di un bulldog assetato e pubblicizzava più di 200 birre. Nel Regno Unito, questo probabilmente non attirerebbe un uomo di sinistra come Vince, poiché il bulldog è stato associato a un nazionalismo razzista e ottuso.
Tuttavia, come ha dimostrato l'eroe della classe operaia di Cadice, Andy Capp, gli stessi simboli possono evocare sentimenti molto diversi tra le varie culture.
Questo posto era per le persone che amavano ciò che consideravano la birra in stile britannico e un particolare elemento della cultura britannica.
Cosenza non è un luogo che attrae molti visitatori ed è improbabile che chi vi si reca per lavoro frequenti questo posto, quindi Vince deve essersi distinto. È stato avvicinato da uno skinhead italiano di mezza età, vestito come uno di Woolwich nel 1980. Nonostante il suono vagamente minaccioso di tutto questo, fu l'inizio di una bella amicizia. Si trattava di Silverio Tucci, chitarrista del gruppo Oi! Lumpen. Silverio e suo fratello gemello Mattia, bassista della band, sono grandi fan del Cosenza.
Vince scriverà più avanti dei Lumpen.
Esiste un gruppo di skinheads del St Pauli che sono antirazzisti e antifascisti come il resto dei tifosi di quel club. Nel Regno Unito gli skinhead sono ormai associati esclusivamente all'aggressione razzista. È interessante notare come la situazione sia più complicata in Europa, con persone come Lumpen che si rifanno ai tempi originari di un movimento multirazziale, che amava lo ska e rappresentava una fusione tra la classe operaia bianca e le culture giamaicane. Colpisce anche il "soft power" della lingua inglese e della cultura britannica: Andy Capp; l'ubiquità del graffito "ACAB"; il fascino duraturo della cultura skinhead; il fatto che una delle band della scena ska degli anni Ottanta che ha influenzato Silverio si chiamasse "Totally Pissed". Non solo Shakespeare e Chaucer hanno influenzato la cultura internazionale di queste isole, e Totally Pissed sarebbe stato un ottimo titolo per un sonetto o un racconto di Canterbury.
Silverio e Vince sono entrati in sintonia grazie all'amore comune per la birra, la musica e il calcio, tre lingue forti a livello internazionale, e hanno accettato di incontrarsi alle 11 del giorno successivo con me nel ristorante tradizionale calabrese di Silverio e Mattia per incontrare alcuni amici e bere qualcosa prima della partita.
Siamo riusciti a bere qualcosa.
Intrattenimento pre-partita
Silverio ci ha accolti con una bella versione, anche se molto calabrese, di "The Wild Rover" alla chitarra, con uno dei suoi ristoratori che aiutava sapientemente con le percussioni sul bancone; si tratta chiaramente di persone ben preparate. Ci ha poi portati in un bar proprio di fronte al loro ristorante e, mentre ci portava le bevande, gli ho chiesto come mai Cosenza avesse questo aspetto di sinistra e antifascista. Mi ha risposto che era una cosa insolita in Italia. Un numero significativo di italiani era incline a sostenere il fascismo.
Nessuno sapeva bene perché, ma il Cosenza aveva rifiutato quella cultura e quella mentalità per molto tempo e il sostegno della squadra lo rifletteva. Silverio lo attribuisce alla presenza dell'università e di un paio di professori influenti all'epoca delle Brigate Rosse in particolare.
Il movimento degli squat è molto importante a Cosenza e molti sostenitori del club sono stati molto attivi in quel movimento. In un'intervista rilasciata nel 2019 a The Brooklyn Rail, un tifoso del Cosenza che abbiamo incontrato quel sabato allo stadio, Roberto, ha fornito una prospettiva storica più lunga sul perché il Cosenza è diverso:
Dall'altra parte dei binari dell'Hotel Centrale c'è il centro sociale Rialzo, in una stazione ferroviaria abbandonata e occupata abusivamente. Nato nel 2007 come centro politico occupato autogestito (CPOA), riunisce le culture delle tante terre che oggi sboccano in Italia e in Europa, i ragazzi del Rialzo non hanno dimenticato il passato di Salvini.
Roberto era uno di quei "ragazzi" e ha raccontato a The Brooklyn Rail:
“Salvini è razzista contro gli africani ma anche contro le persone del Sud".
Indica una porta dipinta a colori con la scritta Cosenza Meticcia - mista, simile alla parola spagnola "mestizo". “La Calabria è multiculturale", dice. “Sono passati tanti popoli nel corso dei secoli: greci, romani, arabi, normanni, spagnoli, albanesi". Tornando all'antichità, ricorda che i Bruzzi, la tribù italica locale, resistettero a Roma. Noi a Cosenza abbiamo ereditato questa mentalità", dice ironicamente.
La Lega fascista e l'ancor più fascista Fratelli d'Italia raccolgono regolarmente circa il 40% dei voti previsti in Italia. È rincuorante vedere che Cosenza è diversa, oltre che una fiera città del Sud che rifiuta tutto ciò che Salvini rappresenta.
Silverio, in particolare, ci tiene a farci bere in abbondanza, e non è la prima volta che fatichiamo a pagare le bevande, ma mostriamo una forte determinazione a raggiungere il bar il più spesso possibile. C'è un gruppo di amici di sinistra dei Lumpen e del Cosenza provenienti da varie parti d'Italia. Uno di loro commette l'errore di dire che ha una certa amicizia con alcuni tifosi del Portsmouth e di conseguenza una simpatia per il club. Io e Silverio rispondiamo con un coro di "No one Likes Us", l'inno del Millwall, in stato di ubriachezza. Dietro al malcostume dell'alcol, una parte di me si rende conto che Jimmy Greaves aveva intuito qualcosa: sono nel profondo sud dell'Italia e canto canzoni del Millwall con uno skinhead calabrese di sinistra che indossa una giacca Harrington a un simpatizzante del Portsmouth italiano del nord - questo è davvero un gioco divertente. E la portata della cultura della classe operaia britannica è enorme. Comincio a desiderare che la classe abbia più fiducia in sé stessa e si scrolli di dosso le catene... ma qualcuno fa arrivare le vodke e Silverio ha bisogno di un po' di aiuto con "Antifa Hooligans" dei Los Fastidios.
A un certo punto, nelle ore successive, la gente si ricorda che c'è una partita e ci fanno salire su un paio di macchine per portarci allo stadio. Silverio deve rimanere a preparare il ristorante, così Mattia, suo fratello gemello e bassista dei Lumpen, ci fa da guida. È una versione più sobria e tranquilla di Silverio, niente a che vedere con l'assunzione di alcol, solo in generale. I Lumpen sono andati in Curva Nord. Noi abbiamo comprato i biglietti per la Curva Sud, perché avevamo sentito dire che lì c'era l'azione. Non è particolarmente vero al momento, ma la visita a quella parte dello stadio ha fornito alcuni spunti interessanti, quindi sono contento di averlo fatto.
La partita
Alla partita abbiamo incontrato la mia amica Sara di Napoli, che molto gentilmente è scesa a tradurre per noi. Abbiamo anche incontrato Roberto, il giovane abusivo di cui sopra, e un vecchio dai capelli bianchi con un'aria da Trotsky invecchiato che si è avvicinato per chiacchierare. Questo ragazzo non era molto entusiasta degli ultras della Curva Nord, molto più frequentata e vivace: li ha indicati con scherno esclamando in inglese: "Them, they are not us, they are system". Gli ultras della Curva Sud tendono a considerarsi più un gruppo di protesta radicale e attivista di strada. Anche in questo caso, la maggior parte si basa sul movimento degli squat, in contrapposizione alla Curva Nord che considerano più interessati alla politica convenzionale e quindi un po' svenduta. La sinistra nel suo complesso non è nota per la sua capacità di unificarsi contro un nemico comune. Gli ultras del calcio di sinistra non sono immuni a queste tendenze conflittuali.
Questo ragazzo è rimasto e ha chiacchierato per quello che sembrava la maggior parte della seconda metà, senza preoccuparsi di guardare la partita. Mentre se ne andava, chiese a Sara quale squadra sosteneva a Roma. Ha risposto con una certa indignazione che lei proveniva da Napoli. In questo estremo sud, anche una brava ragazza di Napoli come Sara è una un po' del nord, in più di un modo come vedremo.
Il Cosenza aveva cinque giocatori in prestito in una squadra che sembrava conoscere poco l'arte fondamentale di passare a qualcuno dalla stessa squadra più che agli avversari. Inoltre non hanno mostrato passione, un totale fallimento nel giocare ‘con le pal** fuori’ come si dice giù in Calabria. Cremonese ha vinto 2-0 con facilità, tre punti sulla strada per la promozione in Serie B a la fine della stagione. I pochi tifosi scesi da Cremona hanno celebrato raucamente con i giocatori. Cremona si trova a 625 miglia da Cosenza, quindi fair play a chi ha fatto la trasferta. Se fossero venuti di taxi per trovare quegli gradini degli spalti, allora sarebbe stata una corsa molto costosa.
Gli ultras del Cosenza in Curva Sud non sono contenti. Sono stati guidati da un tizio basso, intenso con la barba e un megafono che è diventato sempre più agitato man mano che il gioco andava avanti. Alla fine, lui e il suo equipaggio si sono spostati davanti agli spalti e iniziarono ad arringare i giocatori.
I giocatori erano raccolti in mezzo, probabilmente per consolarsi con parole come "Va bene, il tuo periodo di prestito finirà presto".
i giocatori hanno quindi iniziato a camminare lentamente verso la curva. Ho chiesto a Sara cosa ragazzo stava urlando al megafono ma lei non riusciva a capire molto di esso. Le differenze dialettali in Italia possono essere significative anche su piccole distanze e Napoli dista quasi 200 miglia da Cosenza: quando i Cosentini parlavano tra loro, era in un dialetto che lei non riusciva proprio capire del tutto. È l'ultima volta che assumo una nordica.
I giocatori arrivarono a circa 20 metri dalla Curva Sud, si fermarono e ascoltarono per circa cinque atroci minuti il ragazzo dal megafono apparentemente arrabbiato e che li criticava. Il resto degli ultras lanciavano gli insulti di circostanza, ma per lo più si accontentavano del ragazzo al megafono che faceva trambusto. Questo è stato straordinario. Abbiamo visto molto calcio tra di noi e un sacco di insulti diretti ai giocatori da parte di tifosi arrabbiati, ma mai una squadra che obbedisce agli ordini dei tifosi e rimane in silenzio mentre viene consigliata da un sostenitore delle loro mancanze come calciatori e come uomini. Abbiamo scoperto di più su ciò che è realmente accaduto il giorno dopo.
Discussioni post-partita
Dopo la fine del gioco, siamo tornati al ristorante dei gemelli e abbiamo lamentato del gioco. Abbiamo chiesto ai ragazzi della divisione tra i fan di sinistra e hanno spiegato che era in parte politica e in parte 'attività commerciale'. In questa parte del mondo che può essere eufemistico per organizzata crimine: la 'Ndrangheta calabrese, un tempo vista come un parente povero della Sicilia Cosa Nostra è diventata non solo la mafia più potente d'Italia ma anche uno delle più grandi, sofisticate e temute organizzazioni criminali nel mondo, con profonde incursioni in molti aspetti di vita calabrese. I ragazzi chiaramente non erano entusiasti di parlarne a qualsiasi livello di dettaglio e nemmeno noi. Lasciamo perdere dicendo questo le cause della scissione tra i tifosi sono multifattoriali.
Siamo usciti tutti per partecipare a una manifestazione piuttosto numerosa nel centro sui suoi problemi abitativi dove abbiamo rivisto Roberto e il Trotsky dai capelli bianchi. È venuto da noi sorridendo e ha detto: "Vesuvio, Classe operaia!” Pensavo che stesse facendo un riferimento alla classe operaia che stava per esplodere e glielo chiesi, ma Sara disse: 'No, lui non parla molto inglese, è venuto solo per ripetere alcuni dei parole e frasi che conosce.' Ma lei ce l’aveva ancora un po' con lui, dopo che l’aveva definita romana.
Abbiamo lasciato la demo con Silverio che protestava con rabbia con un poliziotto sul controllo relativamente tranquillo della manifestazione. Noi eravamo sentirsi meglio ma il nome della band ska degli anni '80 a Cosenza quello ispirato da Silvio, Totally Pissed, aveva ancora una certa rilevanza per la nostra situazione, così abbiamo deciso di sederci e mangiare da qualche parte. Siamo riusciti a ottenere un paio di pinte di Cosentino Guinness prima di cena, però.
Cosenza, nonostante sia una piccola città italiana, ha una birra abbastanza buona e situazione tosta. Puoi iniziare a capire perché la band ha scelto quel nome.
Cosenza Vecchia
Trotsky indossava una maglietta di Cosenza Vecchia (vecchia Cosenza) e la frase chiaramente aveva un significato al di là di una celebrazione dell'antica città distretto, quindi siamo andati lì per dare un'occhiata la domenica dopo la partita.
La città vecchia è a pochi minuti a piedi a sud della città nuova il fiume Busento. È autenticamente molto vecchia e ha una certa disperata eleganza aggrappata ad esso, ma anche se vista a distanza dalla cattedrale che la sovrasta stancamente, Cosenza Vecchia sembra che la sua ultima una mano di vernice fu applicata durante la metà del Rinascimento. Tutti i soldi li abbiamo chiaramente spesi per la nuova città.
Abbiamo camminato per le strade sconnesse e molto tranquille. Il grigio del tempo si aggiungeva al senso di abbandono. Nonostante sia lontano al Sud, Cosenza ha il suo microclima e non è un posto dove trovare un sole invernale. Ricordo di aver pensato la sera prima: "Se non fossi così fortemente sedato mi sentirei piuttosto freddo qui”.
Stavamo per lasciare la zona quando ho visto un garage giallo brillante circa 30 metri più avanti con l'immagine di Che Guevara sopra, dipinta in modo molto stile post-rinascimentale. Questo è stato uno di quei colpi di fortuna di cui si ha bisogno quando si fa ricerca. Mentre camminavo per scattare una foto del garage del Che mi ha portato oltre la clubhouse di Cosenza Vecchia, il nome per il Gruppo ultrà Curva Sud, e l'arrabbiato con barba e megafono ne stava appena uscendo. Ci siamo riconosciuti e abbiamo sorriso e noi iniziato a chattare attraverso Sara.
Era un ragazzo molto più simpatico fuori dallo stadio. Si è scusato per non essere venuto a fare due chiacchiere con noi il giorno prima – il calcio lo aveva reso troppo arrabbiato. Abbiamo chiesto cosa avesse detto ai giocatori: ha guardato imbarazzato e giustamente. Aveva gridato al capitano che faceva meglio venire subito con la squadra ad ascoltare cosa avevano da dire i tifosi o lo avrebbero trovato e picchiato. Il calcio può spesso portare il peggio delle persone e questo è un esempio piuttosto cupo di questo fenomeno. Il ragazzo chiaramente si sentiva male per questo, ma ciò non diminuisce la gravità di ciò che aveva fatto. Probabilmente percependo il nostro malcelato shock lui ci ha chiesto di entrare nella clubhouse per una tazza di caffè.
Ho dato un'occhiata ai libri nel piccolo negozio a lato mentre Vince e Sara hanno parlato con il vecchio che stava preparando i caffè sulla banca. I libri formavano una pesante e contemporanea raccolta di opere rivoluzionarie italiane di sinistra insieme ad alcune riviste. Mentre sfogliavo queste pubblicazioni ho sentito Sara e Vince si fa una bella risata davanti. Il vecchio aveva detto di tutte le opere buone che Cosenza Vecchia aveva fatto nella comunità e uno dei ragazzi lo aveva interrotto: "No, non lo abbiamo fatto, ce ne stiamo seduti qui a drogarsi tutto il giorno!” provocando molte risate e smentite da parte del vecchio che, pur divertendosi, rimaneva deciso a fare il suo punto. Gli ho creduto, ma guardando negli occhi alcune delle persone presenti lì, non credevo nemmeno al ragazzo più giovane; francamente se ho vissuto in Cosenza Vecchia. Probabilmente sarei tentato da qualcosa di più forte del locale Guinness.
Abbiamo fatto un'ultima chiacchierata con il tizio del megafono, che ci ha parlato di alcuni di le difficoltà della vita in questa parte della città, per come hanno continuato a lottare miglioramenti ma che era difficile effettuare un vero cambiamento in a società fondamentalmente conservatrice. Ha anche spiegato perché la Curva Sud era così silenzioso il giorno prima: dovevi mostrare il tuo pass verde, la tua prova di vaccinazione, per entrare nello stadio e un sacco di ragazzi della Curva Sud semplicemente non si fidava abbastanza dello stato per ottenere un vaccino. Questo può anche spiegare la diffida di Trotsky rispetto alla Curva Nord come "sistema". Gli abbiamo chiesto informazioni i problemi con i tifosi della Curva Nord. Ha detto che non gli piaceva la situazione, ho pensato che fosse un po' stupido, ma come l'equipaggio di Silverio non ha voluto parlarne. Lo abbiamo rispettato.
Sara si è scusata e ha detto che doveva tornare a Napoli e sarebbe andato alla stazione ferroviaria. Questo ha dato il via a un incidente molto cosentino. La madre di Sara era piuttosto inorridita dal fatto che stesse per farlo Cosenza e le chiese come sarebbe arrivata dalla stazione ferroviaria all'hotel. Sara ha detto che avrebbe preso un taxi se necessario. Sua madre rispose: "Non ci sono taxi a Cosenza!", cosa che Sara attribuì a un po' del disprezzo napoletano per gli zoticoni di campagna del Sud. Tuttavia, lei mamma aveva ragione: ci sono infatti solo tre taxi in funzione a Cosenza, che servono una popolazione metropolitana di 200.000 abitanti. Questo ha portato a una cultura di persone che organizzano passaggi l'una per l'altra. L'ho notato quando noi dovevo arrivare alla partita che non si parlava di prendere un taxi. La maggior parte dei ragazzi sobri del quartiere è stata incaricata di darci un passaggio fino al campo.
Erano molto ansiosi di dare a Sara un passaggio per la stazione, ma lei ha continuato dicendo che stava bene e poteva camminare. Questo ha dato il via a un evento non atipico lunghe chiacchiere e dibattiti – amo il sud Italia ma lunghe chiacchiere e i dibattiti sembrano essere provocati da cose molto piccole - e ho iniziato a preoccuparmi se lei ce la faceva a prendere il treno. Un tizio si è presentato in macchina ma Sara ha gentilmente rifiutato e alla fine siamo riusciti a salutarci e se ne andò. Sara apprezzò il gesto ma non c'era verso stava per salire in macchina con un ragazzo che non conosceva, in particolare come non era presa dagli atteggiamenti mostrati alle donne dagli uomini 'giù al Sud'. Lei è di Napoli, una città da cui riceve gravi abusi i settentrionali come uno slum arretrato del sud, qualcosa che lei disprezza insieme a qualsiasi tipo di pregiudizio, ma non stava ancora salendo su quella macchina.
Non è del tutto sconosciuto per i napoletani riferirsi alla Calabria come 'Calafrica'. Forse tutti abbiamo bisogno di una sorta di sud che affermi il nostro senso dei nostri valori civili a confronto. Decisi di leggere quello di Borges sul Sud di nuovo nella speranza che questa volta io possa capirlo.
(Per essere onesti, la Calabria ha ancora molta strada da fare per quanto riguarda i diritti delle donne. Le tradizioni culturali impongono alle donne di restare a casa e prendersi cura dei loro mariti e figli hanno ancora attualità. L'ufficio nazionale di statistica dell'Italia ha rilevato che nel 2021 la disponibilità di asili nido a livello nazionale era uno scarso 25%; nella Calabria meridionale, una media di nove per cento).
Conclusioni
Ci siamo divertiti molto e abbiamo incontrato delle persone veramente interessanti in una parte del mondo che è lontano da qualsiasi pista battuta dai turisti. La risposta appassionatamente arrabbiata al fallimento della squadra ha sottolineato ulteriormente che gli ultras dei club di sinistra si preoccupano del calcio; non si tratta solo di politica e di festa sugli spalti. Come tutti i fan che vogliono vedere la squadra almeno giocando con una certa passione per il club che amano e l'assenza di ciò è stata un fattore enorme nella rabbia che ha seguito la partita.
Elais Canetti in Crowds and Power ha scritto delle antiche arene formando un anello chiuso da cui nulla poteva sfuggire.
Tutta la rabbia e gli atteggiamenti ribelli nei confronti dell'autorità sarebbero solo tollerati se rimaneva lì, racchiusa in uno spazio in cui non aveva molta importanza. Tobias Jones in Ultra scrive di come la delusione del fallimento ottenere la promozione nel 1992 ha spinto molti ultras a nuovi progetti di attivisti. La loro attenzione si è spostata dal club con lo slogan "La lotta non è più negli stadi". Jones scrive: 'Molti degli ultras del Cosenza lo erano cercando di rompere l'anello, per dare energia all'idealismo degli stadi nelle strade”.
Tuttavia, Jones scrive anche che molti ultras si sono arresi perché “hanno intravisto l'impotenza centrale dell'esperienza di essere un tifoso”. Tutti gli applausi coreografici, canti e battimani ritmici non lasciarono niente dietro dopo una partita e non hai alcuna influenza reale su l'esito della gara; sei fondamentalmente impotente, solo un osservatore lontano dall'azione. Ha ragione. Essere un tifoso di calcio è spesso una relazione deludente che incita un senso di rabbia impotente, anche i fan dei club di successo passano molto tempo a lamentarsi. Tuttavia, cosa accaduto alla fine della partita del Cosenza mostra in una certa misura il viceversa, l'appeal degli ultras in quanto possono fornire un potenziale voce collettiva a coloro che non vengono ascoltati molto spesso.
La maggior parte di noi, nelle nostre vite lavorative e altrove, può sentire una certa mancanza di autonomia e potere: dobbiamo prendere ordini da persone e cose su cui non abbiamo alcun controllo e questo può plasmare le nostre vite. Se vivi in un posto come Cosenza dove la disoccupazione giovanile è altissima, e in particolare in un luogo abbandonato come Cosenza Vecchia, non sentirai nessun controllo sulla tua vita o se parli nessuno ascolterà. Se diventi un ultra, allora oltre a dare un senso alla vita e al senso di appartenenza, hai anche la possibilità di acquisire una parte della voce collettiva che viene ascoltata. Puoi affermarti attraverso quella voce e ciò conta. Questo è in parte ciò che stava facendo il ragazzo del megafono: lui e il suo gruppo sono stati in grado di convincere quei giocatori a stare in piedi per cinque minuti e ad ascoltare loro. Indipendentemente dalla moralità di come hanno costretto tale conformità, indipendentemente dai risultati delle azioni, questa era un'affermazione che "noi" importiamo e saremo ascoltati”.
Sentimenti simili si nascondono dietro gli striscioni dei tifosi del Boca Juniors affermando di essere il 12° uomo in gioco e i massimi esponenti di quella posizione nel mondo. Questo può sembrare presuntuoso a molti, ma lo è un'affermazione giustificabile da parte dei fan che fanno parte dell'evento. Fanno un contributo enorme alla creazione dell'atmosfera e lo spettacolo ha bisogno di loro. Contano. E i cosentini contano, così come la loro eccentrica città. Un giorno, guardare la squadra potrebbe diventare divertente quanto la città.
Lumpen
-Vincent Raison-
Quando il Cosenza Calcio scende in campo allo Stadio San Vito - Gigi Marulla lo fa accompagnato dal frastuono gioioso della banda locale di Oi! Lumpen e la loro emozionante versione di "Sloop John B" - "Sembra Impossibile”. Quando i tempi andavano bene, avevano 20.000 cantanti cantando a squarciagola, riecheggiando dai condomini soprastanti la Curva Nord e le colline calabresi in lontananza dietro la Sud.
È stata una sorpresa ascoltare l'hardcore punk nel sud Italia. Non avevo idea che fosse una cosa del genere qui. Per chi non conosce l’Oi!, è un propaggine del punk rock iniziata alla fine degli anni '70, quando alcuni di quelli pionieri del punk - Sex Pistols, The Clash, Buzzcocks e The Jam – trovarono se stessi scalando le classifiche del Regno Unito. Le bande di Oi!, disamorate dalla fretta di monetizzare il nuovo suono, non miravano a diventare manifesti la parete della cameretta di tuo figlio. Volevano rendere forte, urgente, ad alta energia musica rock che parlava di ribellione della classe operaia, vessazioni da parte della polizia, oppressione, e sì, "Antifa Hooligans".
L’Oi! ha preso a bordo le radici del punk dai Ramones e MC5 a i Pistols e aggiunse una sorta di pub rock da canto calcistico di atti come Eddie & The Hot Rods e Dr Feelgood, con un ritorno al glam.
Ma nonostante tutti i gustosi ingredienti è rimasto intransigente e arrabbiato abbastanza per rimanere decisamente fuori dal mainstream.
La musica ha spesso antenati sorprendenti. Lo stesso "Sloop John B" è stato reso famoso in tutto il mondo da The Beach Boys ed è stato “covered” molte volte. Ma in realtà è una canzone popolare delle Bahamas, ambientata a Nassau, sconosciuta ma di origine abbastanza antica. Ora accompagna in campo una squadra di calcio calabrese il secondo livello del calcio italiano, attraverso l’Oi!
Avevo 15 anni quando uscì “Anarchy In The UK” dei Pistols e, con il dogmatismo della giovinezza, era certo che nessuna musica degna esisteva prima, a meno che non fosse di David Bowie. I concerti erano viscerali e stimolante, ma anche pericoloso. Ad ogni concerto punk c’erano skinheads e questo significava che potevi dover correre per la tua vita fino alla strada di casa. Il perché rimane un mistero. Ci piaceva la stessa musica, ma aveva capelli diversi, anche se ovviamente ci sono ragioni più profonde per cui un ragazzo vuole cercare casini a qualcuno che è diverso da lui.
Come l’Oi! Attirava gruppi di skinheads, ero sospettoso del punk spin-off quando è emerso. Gli skins originali ascoltavano ska e rocksteady; gli skinhead della fine degli anni '70 erano nella politica di estrema destra e violenza. Ciò è stato sottolineato dal album di raccolta Oi!, Strength Through Oi!. Se perdonavi il titolo che fa riferimento ai nazisti come un gioco di parole decente, la vista di un minaccioso Nicky Crane sulla copertina parlava molto, anche se i suoi tatuaggi nazisti erano stati cancellati con l'aerografo. Lui era un skinhead notoriamente violento di cui ho vissuto nella paura da allora, finché non lo è stato incarcerato per violenza razzista. Dopo una lunga campagna di odio contro neri, ebrei, comunisti e omosessuali, ha rinunciato alla sua vita precedente e si è dichiarato gay. Vecchio gioco divertente.
Ma non erano gli musicisti di Oi! che erano idioti di estrema destra. Infatti molti, come The Oppressed, erano fortemente antifascisti. Come cultura skinhead diffusa in tutta Europa, America e Australia, un movimento noto come SHARP (Skinheads Against Racial Prejudice) è emerso per distinguere le pelli antirazziste dalle connotazioni di estrema destra del suprematista bianco stronzi come Skrewdriver.
I Lumpen sono attivi a Cosenza da più di 20 anni e hanno suonato in tutta Europa, condividendo palchi con band come Sham 69, Angelic Upstarts e Peter e i Test Tube Babies. Hanno iniziato sulla scena ska – un amore comune tra i tifosi di calcio di sinistra. C'è una vera natura anglofila che risale alle pelli originali degli anni '60, con Ben Sherman abbottonate, bretelle, jeans e Doc Martens.
Come descritto sopra, siamo stati abbastanza fortunati da imbatterci in Lumpen il chitarrista, Silverio Tucci, che ci ha dato un assaggio della chiassosa cosentina ospitalità. Era un degno ambasciatore per la città, la musica e il calcio, che ama appassionatamente. Prima che fossero Lumpen, erano ultras cosentini, con le curve che facevano da contrappunto al ultras di destra che erano, e sono tuttora, prevalenti in tutta Italia.
Quando si è formato Lumpen, volevano chiarire la loro posizione data l'ambiguità intorno alla scena skinhead. La copertina del loro 1999 l'album Demo mostrava un soldato russo che alzava la bandiera sovietica a Berlino.
Sebbene non siano stalinisti, hanno ritenuto importante chiarire da che parte della divisione si trovavano.
Come hanno detto al blog sulla cultura skinhead, Creases Like Knives, “Lumpen è solo un gruppo di skinhead a cui piace andare a bere nei pub e a cui piace andare al calcio... ma noi siamo, e rimarremo, socialisti. Siamo persone che hanno scelto un'idea politica”. “Crescere in questo ambiente ci ha reso molto più facile essere cosa siamo. Cosenza è sempre stata molto sensibile all'antirazzismo e l’antifascismo, quindi per noi è stato terreno fertile su cui crescere. E questo è il contesto in cui Lumpen è nato”.
Quando ho visto per la prima volta questo skinhead pesantemente tatuato che veniva verso di me con una pinta in mano, non avevo idea che entro un'ora saremmo arrivati scambiando racconti delle cose che amavamo che avevamo in comune: The Undertones, calcio, socialismo e birra. Né che la città che faceva parte di lui diventerebbe anche una parte di me."
Scusatemi il peso del post ma non so come fare diversamente.
Beh, non sono molto pratico dell'uso di forum, e non so come fare allegati al post.
Dunque, metto qua il mio ultimo articolo pubblicato sul mensile indipendente di Nizza "Mouais" nel mese di ottobre (in francese però):
"Le football entre marchandise mondialisée et résistances locales
La question du sport comme outil d’aliénation ou d’émancipation est désormais entrée dans nombre de foyers autour de la question de la Coupe du Monde de Football organisée par la FIFA au Qatar en cette fin d’année. Et c’est plutôt le premier aspect qui prédomine dans les débats s’articulant autour des problématiques de respect des droits humains, de ceux des travailleurs et des enjeux environnementaux. Un point sur le football pris dans une réflexion plus ample sur ses implications sociales et sociétales semble donc nécessaire.
D’emblée, soyons clairs avec nos lectrices et lecteurs : le football n’est pas un objet qui flotte hors ou au-dessus de la société qui l’a engendré. Il est une réalité multiforme car il touche à des degrés divers pratiquants, fans, organisateurs et financeurs qui eux-mêmes le façonnent sous la forme d’un prisme dont ne regarder qu’un côté relève de la mauvaise foi.
En réalité, le football a pris une dimension telle dans nos sociétés contemporaines qu’il est devenu aussi complexe que celles-ci. Dénoncer l’hégémonie d’un football-spectacle devenu avant tout une marchandise servant à rentabiliser une industrie dominée par des instances véreuses (et quelques joueurs milliardaires) et ne visant que le profit est aussi réducteur et partiel qu’en louer les débuts dans le monde ouvrier et dans la culture populaire qui en ont fait leur activité ludico-sportive favorite en opposition aux sports bourgeois.
Soit. Le football a pris ces dernières décennies l’apparence d’un produit dont le commerce génère des milliards de chiffre d’affaires toujours plus aberrants si l’on considère son importance concrète et réelle au regard des urgences sociales, économiques et environnementales des sociétés où il est pratiqué. Et il devient peu à peu un objet déconnecté des personnes qui le consomment sans plus de participation que l’acte de consommation… bref, il ne fait pas rêver celles et ceux qui se souviennent avec plaisir et parfois nostalgie des parties de ballon rond jouées entre enfants dans les conditions les plus diverses et souvent précaires.
En d’autres termes, il est devenu l’archétype du sport-business et d’un monde où le spectacle remplace la participation effective pour cantonner les citoyens au rang de simples consommateurs. En ce sens, il ne nous ressemble plus et se transforme en un divertissement (abrutissement ? moyen de contrôle ?) stérile voire nuisible pour le maintien de valeurs vivantes telles que la solidarité, le partage, l’équité, le plaisir de l’effort ou la mise en commun de ce dernier, etc.
Soit. Cependant, n’est-il partout, uniformément, universellement, même aujourd’hui, que cela ? Non. Il suffit d’aller un peu plus loin dans le détail de ce qui compose cet « écosystème football » mondial pour se rendre compte aisément que bien des facettes plus intéressantes existent et méritent d’être regardées de près.
Deux modes principaux de résistance à ce modèle hégémonique peuvent compléter ce tableau pour le rendre plus conforme à la réalité.
En premier lieu, il faut parler de la réalité militante du club professionnel de 2de division allemande du quartier rouge de Hambourg, le FC Sankt Pauli. Celui-ci peut être envisagé à bon droit comme l’archétype d’une forme de résistance à ce qui a été évoqué plus haut. Une résistance qui se joue à l’intérieur même du système contre lequel le club s’est érigé depuis le milieu des années 80 lorsque le mouvement des occupations d’immeubles vacants dans la ville hanséatique battait son plein.
Depuis lors, les supporters majoritairement issus des mouvements sociaux locaux ont investi les tribunes, certes, mais aussi (et c’est là que réside l’exemplarité) les instances du club, et se sont organisés autour de mots d’ordre et de principes forts et qui dénotent dans le paysage conformiste du sport-business : antisexisme, antihomophobie, antifascisme, solidarité internationale, engagement social local, modèle de développement économique soutenable, etc.
Tout cela se manifeste au jour le jour par les décisions constantes d’une « scène des fans » hautement responsabilisée et pleinement consciente des luttes à mener. L’équipe de football professionnelle du club servant principalement de vitrine à celles-ci. Il est difficile de lister les engagements du club tant les axes et modes de mise en œuvre en sont variés : du soutien et de l’organisation d’un centre de soins palliatifs pour malades du virus HIV, en passant par la création de puits autonomes dans des régions du monde où l’accès à l’eau est déficient, ou bien la mise en place de douches pour les sans-abris du quartier dans le stade, ou bien encore la création et l’entretien d’une crèche dans le stade ouverte toute l’année pour les habitants du quartier, jusqu’à la création d’une équipe semi-professionnelle ayant pour objectif de permettre aux réfugié-e-s arrivés à Hambourg de poser leurs valises et d’obtenir un statut stable, on voit bien que le FC St. Pauli tente de concilier le fait d’être un îlot de résistance et, dans le même temps, celui de participer malgré tout à un « système » qui ne valorise guère les prises de position de ce genre.
En fait, s’il est facile de trouver dans beaucoup de pays des tribunes marquées à gauche et s’exprimant la plupart du temps sous forme de banderoles ou de drapeaux en faveur d’une lutte ou d’une revendication : Rayo Vallecano en Espagne, Red Star en France, West Ham en Angleterre, Livorno en Italie, Beşiktaş en Turquie, etc., il est beaucoup plus rare de voir les supporters parvenir à modeler la vie de leur club en fonction de leurs engagements. C’est qu’en Allemagne existe une sorte d’exception au fonctionnement habituel qui voit le propriétaire de club et son conseil d’administration décider de tout : ici, les adhérents à l’association « FC St. Pauli » sont la base démocratique fondamentale.
D’autre part, il existe des exemples de résistance intéressante au modèle dominant sur de toutes autres échelles. De nombreux clubs ayant une envergure moindre que celle du St. Pauli se battent également pour restituer au football son caractère populaire et sa dimension d’acteur social local. On peut évoquer pêle-mêle le CS Lebowski (Florence), l’Atletico San Lorenzo (Rome), le Ménilmontant FC 1871 (Paris), le Clapton FC (Londres), etc. Tous ont en commun une vision de ce que le football peut et doit apporter aux communautés locales dans lesquelles ils s’inscrivent.
Pour chacun d’eux, l’enracinement dans la réalité locale, le développement d’une culture sportive inclusive qui permette à tou-te-s d’exprimer leurs qualités et leurs potentiels, sont des fondements indispensables qui posent un contrepoint de principes opposés à la recherche effrénée et délétère de la performance que promeut le football professionnel estampillé UEFA ou FIFA.
Alors, si le prisme offre des facettes diversement séduisantes, nous avons quoi qu’il en soit le choix de poser notre regard là où nous estimons que la vision est plus intéressante. Nous avons la possibilité de chercher autour de nous ces initiatives, ces clubs qui opposent une résistance de fait au modèle hégémonique et gangréné du football professionnel. Ces clubs locaux ont une forte tendance à se multiplier et il se peut même qu’il y en ait un dans les parages de la vallée du Paillon ayant besoin de joueurs, animateurs, formateurs, etc.
C’est donc à nous, passionné-e-s du ballon rond, de chausser nos crampons pour appuyer ces réalités et tacler l’idée reçue que ce sport serait définitivement perdu pour celles et ceux qui aiment l’engagement partagé : en d’autres termes, c’est à nous de jouer !
Accattone"
Se qualcuno sa come inviare un .pdf, me lo dica, così mando il testo uscito dal giornale.
Per quanto riguarda il capitolo de The Roaring Red Front, eccolo, in italiano stavolta:
" Cosenza Calcio
Mentre stavamo mettendo a punto l'idea di The Roaring Red Front, abbiamo chiesto alle persone sui social media e nella vita reale di quali squadre avrebbero voluto che ci occupassimo. Molti hanno risposto con il Cosenza, più di quanto mi aspettassi, e siccome volevamo percorrere un sentiero non battuto con questo progetto, abbiamo deciso di andare in Calabria. È stata un'ottima scelta, perché questo è stato uno dei nostri viaggi più interessanti, piacevoli e faticosi. Cosenza è un luogo singolare, con una tifoseria molto intensa. Il calcio è stato terribile, la partita più brutta che abbiamo visto, e i tifosi hanno espresso chiaramente il loro punto di vista in un modo davvero straordinario che non abbiamo mai visto prima, né vorremmo vedere di nuovo.
Cosenza: la città
Cosenza si trova in Calabria, molto più a sud, sul collo dello stivale italiano. Gli abitanti del centro città sono circa 70.000, mentre l'area metropolitana conta circa 200.000 persone. Il centro storico è sede dell'Accademia Cosentiana, uno dei più antichi centri di studi filosofici e letterari d'Europa, e la città ospita l'Università della Calabria.
L'università conta circa 25.000 studenti ed è quindi un elemento importante della città. La popolazione del centro urbano ha raggiunto un picco di circa 105.000 abitanti all'inizio degli anni '80, ma da allora è in costante calo, con una media del 2,1% all'anno durante gli anni '80, anche se il tasso di declino è diventato molto più costante negli ultimi anni.
La disoccupazione in Calabria nel suo complesso si aggira intorno al 16%, quella giovanile al 49%. I dati economici italiani devono essere trattati con una certa cautela, uno studio recente ha dimostrato che l'"economia sommersa", cioè il mercato nero, vale addirittura il 12% del PIL ufficiale del Paese. In Calabria è probabilmente superiore; tuttavia, non si ha la sensazione di essere in un luogo ricco in nessuna delle zone di Cosenza che abbiamo visto, in particolare nel centro storico.
Alle recenti elezioni comunali, il centro-sinistra ha vinto al secondo turno a Cosenza con il 57%; il candidato fascista della Lega di Salvini ha ottenuto il 2,8% dei voti, quindi ben venga Cosenza.
L'età media è di 47 anni, simile a quella dell'Italia nel suo complesso. Sto scrivendo questo articolo in Argentina, dove l'età media è di 31 anni e si nota quanto più giovane sia la gente per le strade. L'Europa ha una popolazione che invecchia, in particolare l'Italia e la Germania, che ha un'età media di 46 anni.
Il calcio
L'attuale organizzazione è stata fondata nel 2011 attraverso un percorso tortuoso che ha visto più di una rinascita di società fenice dell'originario Cosenza Calcio 1914. La fondazione risale al 1912, ma il riferimento al 1914 si riferisce all'anno della prima storica partita. Questo club ha trascorso gran parte del suo tempo in Serie B, arrivando molto vicino alla massima serie nel 1992, ma senza mai essere veramente minaccioso dopo quella stagione straziante.
In realtà ha vinto la Coppa Anglo-Italiana nel 1983. La Coppa Anglo-Italiana è stata una manifestazione con club inglesi e italiani che è esistita a intermittenza e in diverse incarnazioni tra il 1970 e il 1996. Era una competizione strana, ma è l'unica che il Cosenza ha vinto, quindi sono contento che sia esistita.
Nel 2003 il Cosenza 1914 è stato sospeso dal campionato italiano dopo una serie di irregolarità finanziarie. Nel 2011 è stata fondata una nuova società stabile, la Nuova Cosenza Calcio, che ha iniziato a giocare in Serie D e ha raggiunto la Serie B nel 2018. La retrocessione in Serie C per la stagione 2021/22 è stata evitata a causa dei reati fiscali commessi dal Chievo: Il Cosenza era la squadra retrocessa meglio posizionata e quindi ha evitato la retrocessione. Il Cosenza è riuscito a rimanere in Serie B alla fine della stagione con una vittoria risicata nei play-off contro il Vicenza.
Nel mezzo di una procedura inutilmente lunga per acquistare un bicchiere di vino a Napoli nel 1986, il barista mi guardò e sorrise con un misto di divertimento e disprezzo per uno straniero agitato: "Vedi in Italia, tutto è complicato". I paragrafi precedenti confermeranno quella goccia di saggezza (il barista e io abbiamo legato un po' più tardi per il nostro amore senza complicazioni per Diego Maradona).
Il Cosenza non ci attirava per il calcio, ma solo per la reputazione dei suoi tifosi. I tifosi del Cosenza sono stati ampiamente trattati nell'eccellente libro di Tobias Jones Ultra sul "mondo sotterraneo del calcio italiano". Forse è per questo che molti ci hanno chiesto di scrivere del Cosenza.
Giorno della partita: Cosenza-Cremonese, dicembre 2021
Innanzitutto, l'importante riscaldamento pre-partita, fondamentale per la trasferta di Cosenza. Vince si è recato da solo a Cosenza il venerdì prima della partita. Io ero a Napoli a parlare con il Napoli United (vedi Extra Time per gli sviluppi di quella conversazione) e l'avrei raggiunto venerdì sera. Trovò un locale chiamato Bulldog Ale House nel centro della città nuova di Cosenza: la facciata presentava tre immagini di un bulldog assetato e pubblicizzava più di 200 birre. Nel Regno Unito, questo probabilmente non attirerebbe un uomo di sinistra come Vince, poiché il bulldog è stato associato a un nazionalismo razzista e ottuso.
Tuttavia, come ha dimostrato l'eroe della classe operaia di Cadice, Andy Capp, gli stessi simboli possono evocare sentimenti molto diversi tra le varie culture.
Questo posto era per le persone che amavano ciò che consideravano la birra in stile britannico e un particolare elemento della cultura britannica.
Cosenza non è un luogo che attrae molti visitatori ed è improbabile che chi vi si reca per lavoro frequenti questo posto, quindi Vince deve essersi distinto. È stato avvicinato da uno skinhead italiano di mezza età, vestito come uno di Woolwich nel 1980. Nonostante il suono vagamente minaccioso di tutto questo, fu l'inizio di una bella amicizia. Si trattava di Silverio Tucci, chitarrista del gruppo Oi! Lumpen. Silverio e suo fratello gemello Mattia, bassista della band, sono grandi fan del Cosenza.
Vince scriverà più avanti dei Lumpen.
Esiste un gruppo di skinheads del St Pauli che sono antirazzisti e antifascisti come il resto dei tifosi di quel club. Nel Regno Unito gli skinhead sono ormai associati esclusivamente all'aggressione razzista. È interessante notare come la situazione sia più complicata in Europa, con persone come Lumpen che si rifanno ai tempi originari di un movimento multirazziale, che amava lo ska e rappresentava una fusione tra la classe operaia bianca e le culture giamaicane. Colpisce anche il "soft power" della lingua inglese e della cultura britannica: Andy Capp; l'ubiquità del graffito "ACAB"; il fascino duraturo della cultura skinhead; il fatto che una delle band della scena ska degli anni Ottanta che ha influenzato Silverio si chiamasse "Totally Pissed". Non solo Shakespeare e Chaucer hanno influenzato la cultura internazionale di queste isole, e Totally Pissed sarebbe stato un ottimo titolo per un sonetto o un racconto di Canterbury.
Silverio e Vince sono entrati in sintonia grazie all'amore comune per la birra, la musica e il calcio, tre lingue forti a livello internazionale, e hanno accettato di incontrarsi alle 11 del giorno successivo con me nel ristorante tradizionale calabrese di Silverio e Mattia per incontrare alcuni amici e bere qualcosa prima della partita.
Siamo riusciti a bere qualcosa.
Intrattenimento pre-partita
Silverio ci ha accolti con una bella versione, anche se molto calabrese, di "The Wild Rover" alla chitarra, con uno dei suoi ristoratori che aiutava sapientemente con le percussioni sul bancone; si tratta chiaramente di persone ben preparate. Ci ha poi portati in un bar proprio di fronte al loro ristorante e, mentre ci portava le bevande, gli ho chiesto come mai Cosenza avesse questo aspetto di sinistra e antifascista. Mi ha risposto che era una cosa insolita in Italia. Un numero significativo di italiani era incline a sostenere il fascismo.
Nessuno sapeva bene perché, ma il Cosenza aveva rifiutato quella cultura e quella mentalità per molto tempo e il sostegno della squadra lo rifletteva. Silverio lo attribuisce alla presenza dell'università e di un paio di professori influenti all'epoca delle Brigate Rosse in particolare.
Il movimento degli squat è molto importante a Cosenza e molti sostenitori del club sono stati molto attivi in quel movimento. In un'intervista rilasciata nel 2019 a The Brooklyn Rail, un tifoso del Cosenza che abbiamo incontrato quel sabato allo stadio, Roberto, ha fornito una prospettiva storica più lunga sul perché il Cosenza è diverso:
Dall'altra parte dei binari dell'Hotel Centrale c'è il centro sociale Rialzo, in una stazione ferroviaria abbandonata e occupata abusivamente. Nato nel 2007 come centro politico occupato autogestito (CPOA), riunisce le culture delle tante terre che oggi sboccano in Italia e in Europa, i ragazzi del Rialzo non hanno dimenticato il passato di Salvini.
Roberto era uno di quei "ragazzi" e ha raccontato a The Brooklyn Rail:
“Salvini è razzista contro gli africani ma anche contro le persone del Sud".
Indica una porta dipinta a colori con la scritta Cosenza Meticcia - mista, simile alla parola spagnola "mestizo". “La Calabria è multiculturale", dice. “Sono passati tanti popoli nel corso dei secoli: greci, romani, arabi, normanni, spagnoli, albanesi". Tornando all'antichità, ricorda che i Bruzzi, la tribù italica locale, resistettero a Roma. Noi a Cosenza abbiamo ereditato questa mentalità", dice ironicamente.
La Lega fascista e l'ancor più fascista Fratelli d'Italia raccolgono regolarmente circa il 40% dei voti previsti in Italia. È rincuorante vedere che Cosenza è diversa, oltre che una fiera città del Sud che rifiuta tutto ciò che Salvini rappresenta.
Silverio, in particolare, ci tiene a farci bere in abbondanza, e non è la prima volta che fatichiamo a pagare le bevande, ma mostriamo una forte determinazione a raggiungere il bar il più spesso possibile. C'è un gruppo di amici di sinistra dei Lumpen e del Cosenza provenienti da varie parti d'Italia. Uno di loro commette l'errore di dire che ha una certa amicizia con alcuni tifosi del Portsmouth e di conseguenza una simpatia per il club. Io e Silverio rispondiamo con un coro di "No one Likes Us", l'inno del Millwall, in stato di ubriachezza. Dietro al malcostume dell'alcol, una parte di me si rende conto che Jimmy Greaves aveva intuito qualcosa: sono nel profondo sud dell'Italia e canto canzoni del Millwall con uno skinhead calabrese di sinistra che indossa una giacca Harrington a un simpatizzante del Portsmouth italiano del nord - questo è davvero un gioco divertente. E la portata della cultura della classe operaia britannica è enorme. Comincio a desiderare che la classe abbia più fiducia in sé stessa e si scrolli di dosso le catene... ma qualcuno fa arrivare le vodke e Silverio ha bisogno di un po' di aiuto con "Antifa Hooligans" dei Los Fastidios.
A un certo punto, nelle ore successive, la gente si ricorda che c'è una partita e ci fanno salire su un paio di macchine per portarci allo stadio. Silverio deve rimanere a preparare il ristorante, così Mattia, suo fratello gemello e bassista dei Lumpen, ci fa da guida. È una versione più sobria e tranquilla di Silverio, niente a che vedere con l'assunzione di alcol, solo in generale. I Lumpen sono andati in Curva Nord. Noi abbiamo comprato i biglietti per la Curva Sud, perché avevamo sentito dire che lì c'era l'azione. Non è particolarmente vero al momento, ma la visita a quella parte dello stadio ha fornito alcuni spunti interessanti, quindi sono contento di averlo fatto.
La partita
Alla partita abbiamo incontrato la mia amica Sara di Napoli, che molto gentilmente è scesa a tradurre per noi. Abbiamo anche incontrato Roberto, il giovane abusivo di cui sopra, e un vecchio dai capelli bianchi con un'aria da Trotsky invecchiato che si è avvicinato per chiacchierare. Questo ragazzo non era molto entusiasta degli ultras della Curva Nord, molto più frequentata e vivace: li ha indicati con scherno esclamando in inglese: "Them, they are not us, they are system". Gli ultras della Curva Sud tendono a considerarsi più un gruppo di protesta radicale e attivista di strada. Anche in questo caso, la maggior parte si basa sul movimento degli squat, in contrapposizione alla Curva Nord che considerano più interessati alla politica convenzionale e quindi un po' svenduta. La sinistra nel suo complesso non è nota per la sua capacità di unificarsi contro un nemico comune. Gli ultras del calcio di sinistra non sono immuni a queste tendenze conflittuali.
Questo ragazzo è rimasto e ha chiacchierato per quello che sembrava la maggior parte della seconda metà, senza preoccuparsi di guardare la partita. Mentre se ne andava, chiese a Sara quale squadra sosteneva a Roma. Ha risposto con una certa indignazione che lei proveniva da Napoli. In questo estremo sud, anche una brava ragazza di Napoli come Sara è una un po' del nord, in più di un modo come vedremo.
Il Cosenza aveva cinque giocatori in prestito in una squadra che sembrava conoscere poco l'arte fondamentale di passare a qualcuno dalla stessa squadra più che agli avversari. Inoltre non hanno mostrato passione, un totale fallimento nel giocare ‘con le pal** fuori’ come si dice giù in Calabria. Cremonese ha vinto 2-0 con facilità, tre punti sulla strada per la promozione in Serie B a la fine della stagione. I pochi tifosi scesi da Cremona hanno celebrato raucamente con i giocatori. Cremona si trova a 625 miglia da Cosenza, quindi fair play a chi ha fatto la trasferta. Se fossero venuti di taxi per trovare quegli gradini degli spalti, allora sarebbe stata una corsa molto costosa.
Gli ultras del Cosenza in Curva Sud non sono contenti. Sono stati guidati da un tizio basso, intenso con la barba e un megafono che è diventato sempre più agitato man mano che il gioco andava avanti. Alla fine, lui e il suo equipaggio si sono spostati davanti agli spalti e iniziarono ad arringare i giocatori.
I giocatori erano raccolti in mezzo, probabilmente per consolarsi con parole come "Va bene, il tuo periodo di prestito finirà presto".
i giocatori hanno quindi iniziato a camminare lentamente verso la curva. Ho chiesto a Sara cosa ragazzo stava urlando al megafono ma lei non riusciva a capire molto di esso. Le differenze dialettali in Italia possono essere significative anche su piccole distanze e Napoli dista quasi 200 miglia da Cosenza: quando i Cosentini parlavano tra loro, era in un dialetto che lei non riusciva proprio capire del tutto. È l'ultima volta che assumo una nordica.
I giocatori arrivarono a circa 20 metri dalla Curva Sud, si fermarono e ascoltarono per circa cinque atroci minuti il ragazzo dal megafono apparentemente arrabbiato e che li criticava. Il resto degli ultras lanciavano gli insulti di circostanza, ma per lo più si accontentavano del ragazzo al megafono che faceva trambusto. Questo è stato straordinario. Abbiamo visto molto calcio tra di noi e un sacco di insulti diretti ai giocatori da parte di tifosi arrabbiati, ma mai una squadra che obbedisce agli ordini dei tifosi e rimane in silenzio mentre viene consigliata da un sostenitore delle loro mancanze come calciatori e come uomini. Abbiamo scoperto di più su ciò che è realmente accaduto il giorno dopo.
Discussioni post-partita
Dopo la fine del gioco, siamo tornati al ristorante dei gemelli e abbiamo lamentato del gioco. Abbiamo chiesto ai ragazzi della divisione tra i fan di sinistra e hanno spiegato che era in parte politica e in parte 'attività commerciale'. In questa parte del mondo che può essere eufemistico per organizzata crimine: la 'Ndrangheta calabrese, un tempo vista come un parente povero della Sicilia Cosa Nostra è diventata non solo la mafia più potente d'Italia ma anche uno delle più grandi, sofisticate e temute organizzazioni criminali nel mondo, con profonde incursioni in molti aspetti di vita calabrese. I ragazzi chiaramente non erano entusiasti di parlarne a qualsiasi livello di dettaglio e nemmeno noi. Lasciamo perdere dicendo questo le cause della scissione tra i tifosi sono multifattoriali.
Siamo usciti tutti per partecipare a una manifestazione piuttosto numerosa nel centro sui suoi problemi abitativi dove abbiamo rivisto Roberto e il Trotsky dai capelli bianchi. È venuto da noi sorridendo e ha detto: "Vesuvio, Classe operaia!” Pensavo che stesse facendo un riferimento alla classe operaia che stava per esplodere e glielo chiesi, ma Sara disse: 'No, lui non parla molto inglese, è venuto solo per ripetere alcuni dei parole e frasi che conosce.' Ma lei ce l’aveva ancora un po' con lui, dopo che l’aveva definita romana.
Abbiamo lasciato la demo con Silverio che protestava con rabbia con un poliziotto sul controllo relativamente tranquillo della manifestazione. Noi eravamo sentirsi meglio ma il nome della band ska degli anni '80 a Cosenza quello ispirato da Silvio, Totally Pissed, aveva ancora una certa rilevanza per la nostra situazione, così abbiamo deciso di sederci e mangiare da qualche parte. Siamo riusciti a ottenere un paio di pinte di Cosentino Guinness prima di cena, però.
Cosenza, nonostante sia una piccola città italiana, ha una birra abbastanza buona e situazione tosta. Puoi iniziare a capire perché la band ha scelto quel nome.
Cosenza Vecchia
Trotsky indossava una maglietta di Cosenza Vecchia (vecchia Cosenza) e la frase chiaramente aveva un significato al di là di una celebrazione dell'antica città distretto, quindi siamo andati lì per dare un'occhiata la domenica dopo la partita.
La città vecchia è a pochi minuti a piedi a sud della città nuova il fiume Busento. È autenticamente molto vecchia e ha una certa disperata eleganza aggrappata ad esso, ma anche se vista a distanza dalla cattedrale che la sovrasta stancamente, Cosenza Vecchia sembra che la sua ultima una mano di vernice fu applicata durante la metà del Rinascimento. Tutti i soldi li abbiamo chiaramente spesi per la nuova città.
Abbiamo camminato per le strade sconnesse e molto tranquille. Il grigio del tempo si aggiungeva al senso di abbandono. Nonostante sia lontano al Sud, Cosenza ha il suo microclima e non è un posto dove trovare un sole invernale. Ricordo di aver pensato la sera prima: "Se non fossi così fortemente sedato mi sentirei piuttosto freddo qui”.
Stavamo per lasciare la zona quando ho visto un garage giallo brillante circa 30 metri più avanti con l'immagine di Che Guevara sopra, dipinta in modo molto stile post-rinascimentale. Questo è stato uno di quei colpi di fortuna di cui si ha bisogno quando si fa ricerca. Mentre camminavo per scattare una foto del garage del Che mi ha portato oltre la clubhouse di Cosenza Vecchia, il nome per il Gruppo ultrà Curva Sud, e l'arrabbiato con barba e megafono ne stava appena uscendo. Ci siamo riconosciuti e abbiamo sorriso e noi iniziato a chattare attraverso Sara.
Era un ragazzo molto più simpatico fuori dallo stadio. Si è scusato per non essere venuto a fare due chiacchiere con noi il giorno prima – il calcio lo aveva reso troppo arrabbiato. Abbiamo chiesto cosa avesse detto ai giocatori: ha guardato imbarazzato e giustamente. Aveva gridato al capitano che faceva meglio venire subito con la squadra ad ascoltare cosa avevano da dire i tifosi o lo avrebbero trovato e picchiato. Il calcio può spesso portare il peggio delle persone e questo è un esempio piuttosto cupo di questo fenomeno. Il ragazzo chiaramente si sentiva male per questo, ma ciò non diminuisce la gravità di ciò che aveva fatto. Probabilmente percependo il nostro malcelato shock lui ci ha chiesto di entrare nella clubhouse per una tazza di caffè.
Ho dato un'occhiata ai libri nel piccolo negozio a lato mentre Vince e Sara hanno parlato con il vecchio che stava preparando i caffè sulla banca. I libri formavano una pesante e contemporanea raccolta di opere rivoluzionarie italiane di sinistra insieme ad alcune riviste. Mentre sfogliavo queste pubblicazioni ho sentito Sara e Vince si fa una bella risata davanti. Il vecchio aveva detto di tutte le opere buone che Cosenza Vecchia aveva fatto nella comunità e uno dei ragazzi lo aveva interrotto: "No, non lo abbiamo fatto, ce ne stiamo seduti qui a drogarsi tutto il giorno!” provocando molte risate e smentite da parte del vecchio che, pur divertendosi, rimaneva deciso a fare il suo punto. Gli ho creduto, ma guardando negli occhi alcune delle persone presenti lì, non credevo nemmeno al ragazzo più giovane; francamente se ho vissuto in Cosenza Vecchia. Probabilmente sarei tentato da qualcosa di più forte del locale Guinness.
Abbiamo fatto un'ultima chiacchierata con il tizio del megafono, che ci ha parlato di alcuni di le difficoltà della vita in questa parte della città, per come hanno continuato a lottare miglioramenti ma che era difficile effettuare un vero cambiamento in a società fondamentalmente conservatrice. Ha anche spiegato perché la Curva Sud era così silenzioso il giorno prima: dovevi mostrare il tuo pass verde, la tua prova di vaccinazione, per entrare nello stadio e un sacco di ragazzi della Curva Sud semplicemente non si fidava abbastanza dello stato per ottenere un vaccino. Questo può anche spiegare la diffida di Trotsky rispetto alla Curva Nord come "sistema". Gli abbiamo chiesto informazioni i problemi con i tifosi della Curva Nord. Ha detto che non gli piaceva la situazione, ho pensato che fosse un po' stupido, ma come l'equipaggio di Silverio non ha voluto parlarne. Lo abbiamo rispettato.
Sara si è scusata e ha detto che doveva tornare a Napoli e sarebbe andato alla stazione ferroviaria. Questo ha dato il via a un incidente molto cosentino. La madre di Sara era piuttosto inorridita dal fatto che stesse per farlo Cosenza e le chiese come sarebbe arrivata dalla stazione ferroviaria all'hotel. Sara ha detto che avrebbe preso un taxi se necessario. Sua madre rispose: "Non ci sono taxi a Cosenza!", cosa che Sara attribuì a un po' del disprezzo napoletano per gli zoticoni di campagna del Sud. Tuttavia, lei mamma aveva ragione: ci sono infatti solo tre taxi in funzione a Cosenza, che servono una popolazione metropolitana di 200.000 abitanti. Questo ha portato a una cultura di persone che organizzano passaggi l'una per l'altra. L'ho notato quando noi dovevo arrivare alla partita che non si parlava di prendere un taxi. La maggior parte dei ragazzi sobri del quartiere è stata incaricata di darci un passaggio fino al campo.
Erano molto ansiosi di dare a Sara un passaggio per la stazione, ma lei ha continuato dicendo che stava bene e poteva camminare. Questo ha dato il via a un evento non atipico lunghe chiacchiere e dibattiti – amo il sud Italia ma lunghe chiacchiere e i dibattiti sembrano essere provocati da cose molto piccole - e ho iniziato a preoccuparmi se lei ce la faceva a prendere il treno. Un tizio si è presentato in macchina ma Sara ha gentilmente rifiutato e alla fine siamo riusciti a salutarci e se ne andò. Sara apprezzò il gesto ma non c'era verso stava per salire in macchina con un ragazzo che non conosceva, in particolare come non era presa dagli atteggiamenti mostrati alle donne dagli uomini 'giù al Sud'. Lei è di Napoli, una città da cui riceve gravi abusi i settentrionali come uno slum arretrato del sud, qualcosa che lei disprezza insieme a qualsiasi tipo di pregiudizio, ma non stava ancora salendo su quella macchina.
Non è del tutto sconosciuto per i napoletani riferirsi alla Calabria come 'Calafrica'. Forse tutti abbiamo bisogno di una sorta di sud che affermi il nostro senso dei nostri valori civili a confronto. Decisi di leggere quello di Borges sul Sud di nuovo nella speranza che questa volta io possa capirlo.
(Per essere onesti, la Calabria ha ancora molta strada da fare per quanto riguarda i diritti delle donne. Le tradizioni culturali impongono alle donne di restare a casa e prendersi cura dei loro mariti e figli hanno ancora attualità. L'ufficio nazionale di statistica dell'Italia ha rilevato che nel 2021 la disponibilità di asili nido a livello nazionale era uno scarso 25%; nella Calabria meridionale, una media di nove per cento).
Conclusioni
Ci siamo divertiti molto e abbiamo incontrato delle persone veramente interessanti in una parte del mondo che è lontano da qualsiasi pista battuta dai turisti. La risposta appassionatamente arrabbiata al fallimento della squadra ha sottolineato ulteriormente che gli ultras dei club di sinistra si preoccupano del calcio; non si tratta solo di politica e di festa sugli spalti. Come tutti i fan che vogliono vedere la squadra almeno giocando con una certa passione per il club che amano e l'assenza di ciò è stata un fattore enorme nella rabbia che ha seguito la partita.
Elais Canetti in Crowds and Power ha scritto delle antiche arene formando un anello chiuso da cui nulla poteva sfuggire.
Tutta la rabbia e gli atteggiamenti ribelli nei confronti dell'autorità sarebbero solo tollerati se rimaneva lì, racchiusa in uno spazio in cui non aveva molta importanza. Tobias Jones in Ultra scrive di come la delusione del fallimento ottenere la promozione nel 1992 ha spinto molti ultras a nuovi progetti di attivisti. La loro attenzione si è spostata dal club con lo slogan "La lotta non è più negli stadi". Jones scrive: 'Molti degli ultras del Cosenza lo erano cercando di rompere l'anello, per dare energia all'idealismo degli stadi nelle strade”.
Tuttavia, Jones scrive anche che molti ultras si sono arresi perché “hanno intravisto l'impotenza centrale dell'esperienza di essere un tifoso”. Tutti gli applausi coreografici, canti e battimani ritmici non lasciarono niente dietro dopo una partita e non hai alcuna influenza reale su l'esito della gara; sei fondamentalmente impotente, solo un osservatore lontano dall'azione. Ha ragione. Essere un tifoso di calcio è spesso una relazione deludente che incita un senso di rabbia impotente, anche i fan dei club di successo passano molto tempo a lamentarsi. Tuttavia, cosa accaduto alla fine della partita del Cosenza mostra in una certa misura il viceversa, l'appeal degli ultras in quanto possono fornire un potenziale voce collettiva a coloro che non vengono ascoltati molto spesso.
La maggior parte di noi, nelle nostre vite lavorative e altrove, può sentire una certa mancanza di autonomia e potere: dobbiamo prendere ordini da persone e cose su cui non abbiamo alcun controllo e questo può plasmare le nostre vite. Se vivi in un posto come Cosenza dove la disoccupazione giovanile è altissima, e in particolare in un luogo abbandonato come Cosenza Vecchia, non sentirai nessun controllo sulla tua vita o se parli nessuno ascolterà. Se diventi un ultra, allora oltre a dare un senso alla vita e al senso di appartenenza, hai anche la possibilità di acquisire una parte della voce collettiva che viene ascoltata. Puoi affermarti attraverso quella voce e ciò conta. Questo è in parte ciò che stava facendo il ragazzo del megafono: lui e il suo gruppo sono stati in grado di convincere quei giocatori a stare in piedi per cinque minuti e ad ascoltare loro. Indipendentemente dalla moralità di come hanno costretto tale conformità, indipendentemente dai risultati delle azioni, questa era un'affermazione che "noi" importiamo e saremo ascoltati”.
Sentimenti simili si nascondono dietro gli striscioni dei tifosi del Boca Juniors affermando di essere il 12° uomo in gioco e i massimi esponenti di quella posizione nel mondo. Questo può sembrare presuntuoso a molti, ma lo è un'affermazione giustificabile da parte dei fan che fanno parte dell'evento. Fanno un contributo enorme alla creazione dell'atmosfera e lo spettacolo ha bisogno di loro. Contano. E i cosentini contano, così come la loro eccentrica città. Un giorno, guardare la squadra potrebbe diventare divertente quanto la città.
Lumpen
-Vincent Raison-
Quando il Cosenza Calcio scende in campo allo Stadio San Vito - Gigi Marulla lo fa accompagnato dal frastuono gioioso della banda locale di Oi! Lumpen e la loro emozionante versione di "Sloop John B" - "Sembra Impossibile”. Quando i tempi andavano bene, avevano 20.000 cantanti cantando a squarciagola, riecheggiando dai condomini soprastanti la Curva Nord e le colline calabresi in lontananza dietro la Sud.
È stata una sorpresa ascoltare l'hardcore punk nel sud Italia. Non avevo idea che fosse una cosa del genere qui. Per chi non conosce l’Oi!, è un propaggine del punk rock iniziata alla fine degli anni '70, quando alcuni di quelli pionieri del punk - Sex Pistols, The Clash, Buzzcocks e The Jam – trovarono se stessi scalando le classifiche del Regno Unito. Le bande di Oi!, disamorate dalla fretta di monetizzare il nuovo suono, non miravano a diventare manifesti la parete della cameretta di tuo figlio. Volevano rendere forte, urgente, ad alta energia musica rock che parlava di ribellione della classe operaia, vessazioni da parte della polizia, oppressione, e sì, "Antifa Hooligans".
L’Oi! ha preso a bordo le radici del punk dai Ramones e MC5 a i Pistols e aggiunse una sorta di pub rock da canto calcistico di atti come Eddie & The Hot Rods e Dr Feelgood, con un ritorno al glam.
Ma nonostante tutti i gustosi ingredienti è rimasto intransigente e arrabbiato abbastanza per rimanere decisamente fuori dal mainstream.
La musica ha spesso antenati sorprendenti. Lo stesso "Sloop John B" è stato reso famoso in tutto il mondo da The Beach Boys ed è stato “covered” molte volte. Ma in realtà è una canzone popolare delle Bahamas, ambientata a Nassau, sconosciuta ma di origine abbastanza antica. Ora accompagna in campo una squadra di calcio calabrese il secondo livello del calcio italiano, attraverso l’Oi!
Avevo 15 anni quando uscì “Anarchy In The UK” dei Pistols e, con il dogmatismo della giovinezza, era certo che nessuna musica degna esisteva prima, a meno che non fosse di David Bowie. I concerti erano viscerali e stimolante, ma anche pericoloso. Ad ogni concerto punk c’erano skinheads e questo significava che potevi dover correre per la tua vita fino alla strada di casa. Il perché rimane un mistero. Ci piaceva la stessa musica, ma aveva capelli diversi, anche se ovviamente ci sono ragioni più profonde per cui un ragazzo vuole cercare casini a qualcuno che è diverso da lui.
Come l’Oi! Attirava gruppi di skinheads, ero sospettoso del punk spin-off quando è emerso. Gli skins originali ascoltavano ska e rocksteady; gli skinhead della fine degli anni '70 erano nella politica di estrema destra e violenza. Ciò è stato sottolineato dal album di raccolta Oi!, Strength Through Oi!. Se perdonavi il titolo che fa riferimento ai nazisti come un gioco di parole decente, la vista di un minaccioso Nicky Crane sulla copertina parlava molto, anche se i suoi tatuaggi nazisti erano stati cancellati con l'aerografo. Lui era un skinhead notoriamente violento di cui ho vissuto nella paura da allora, finché non lo è stato incarcerato per violenza razzista. Dopo una lunga campagna di odio contro neri, ebrei, comunisti e omosessuali, ha rinunciato alla sua vita precedente e si è dichiarato gay. Vecchio gioco divertente.
Ma non erano gli musicisti di Oi! che erano idioti di estrema destra. Infatti molti, come The Oppressed, erano fortemente antifascisti. Come cultura skinhead diffusa in tutta Europa, America e Australia, un movimento noto come SHARP (Skinheads Against Racial Prejudice) è emerso per distinguere le pelli antirazziste dalle connotazioni di estrema destra del suprematista bianco stronzi come Skrewdriver.
I Lumpen sono attivi a Cosenza da più di 20 anni e hanno suonato in tutta Europa, condividendo palchi con band come Sham 69, Angelic Upstarts e Peter e i Test Tube Babies. Hanno iniziato sulla scena ska – un amore comune tra i tifosi di calcio di sinistra. C'è una vera natura anglofila che risale alle pelli originali degli anni '60, con Ben Sherman abbottonate, bretelle, jeans e Doc Martens.
Come descritto sopra, siamo stati abbastanza fortunati da imbatterci in Lumpen il chitarrista, Silverio Tucci, che ci ha dato un assaggio della chiassosa cosentina ospitalità. Era un degno ambasciatore per la città, la musica e il calcio, che ama appassionatamente. Prima che fossero Lumpen, erano ultras cosentini, con le curve che facevano da contrappunto al ultras di destra che erano, e sono tuttora, prevalenti in tutta Italia.
Quando si è formato Lumpen, volevano chiarire la loro posizione data l'ambiguità intorno alla scena skinhead. La copertina del loro 1999 l'album Demo mostrava un soldato russo che alzava la bandiera sovietica a Berlino.
Sebbene non siano stalinisti, hanno ritenuto importante chiarire da che parte della divisione si trovavano.
Come hanno detto al blog sulla cultura skinhead, Creases Like Knives, “Lumpen è solo un gruppo di skinhead a cui piace andare a bere nei pub e a cui piace andare al calcio... ma noi siamo, e rimarremo, socialisti. Siamo persone che hanno scelto un'idea politica”. “Crescere in questo ambiente ci ha reso molto più facile essere cosa siamo. Cosenza è sempre stata molto sensibile all'antirazzismo e l’antifascismo, quindi per noi è stato terreno fertile su cui crescere. E questo è il contesto in cui Lumpen è nato”.
Quando ho visto per la prima volta questo skinhead pesantemente tatuato che veniva verso di me con una pinta in mano, non avevo idea che entro un'ora saremmo arrivati scambiando racconti delle cose che amavamo che avevamo in comune: The Undertones, calcio, socialismo e birra. Né che la città che faceva parte di lui diventerebbe anche una parte di me."
Scusatemi il peso del post ma non so come fare diversamente.
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Re: Presentazione alla comunità
mamma cumu siti malfidati comunque oh...
"dunami ̶f̶u̶r̶t̶u̶n̶a̶ u cul* i Guarascio e jettami a mare" (cit. mia nonna)
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Re: Presentazione alla comunità
C'è na guerra in corso e bisogna esserlo...
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Re: Presentazione alla comunità
sei un mitoDarkGOD ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 10:55 più fake di maometto che saglia na montagna ccu ri geox ari pedi.
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Re: Presentazione alla comunità
io ancora aspiattu ca lupo1970 dicia a sasà adduè a ficuzzaOberdan_80 ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 11:58
C'è na guerra in corso e bisogna esserlo...
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Re: Presentazione alla comunità
Altra cosa scritta da me, un anno e mezzo fa:Bia ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 11:10 Intanto Xavier (o HTT1) visto che vuoi scrivere un articolo, puoi mettere il link di qualche pezzo che hai scritto in passato?
Giusto per capire un pò. In fondo non sappiamo quanto di effettivamente vero ci sia in quello che dici, senza qualche scritto.
Il capitolo delle curve progressiste nel calcio mi interessa. Metti il link anche di quello, grazie.
https://sanktpauli.fr/dossier-special-l ... -de-paris/
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Re: Presentazione alla comunità
Sono arrivato alla Lega "fascista". In Francia ci sono buoni vini, ma se ne approfittano troppo
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Re: Presentazione alla comunità
E mo' mangiVilienza ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 12:04 io ancora aspiattu ca lupo1970 dicia a sasà adduè a ficuzza
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Re: Presentazione alla comunità
"Il Cosenza aveva cinque giocatori in prestito in una squadra che sembrava conoscere poco l'arte fondamentale di passare a qualcuno dalla stessa squadra più che agli avversari. Inoltre non hanno mostrato passione, un totale fallimento nel giocare con le pal** fuori’ come si dice giù in Calabria"
Interessante...
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Re: Presentazione alla comunità
Si ma è in Italia che gli elettori vanno a vota' 'mbriachi...Minaccia ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 12:53 Sono arrivato alla Lega "fascista". In Francia ci sono buoni vini, ma se ne approfittano troppo
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Re: Presentazione alla comunità
Questa mi ha fatto proprio ridere! Però, oggigiorno, sono vari luoghi in cui si vota 'mbriachi... penso anche alla Francia...madmas74 ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 18:49 Si ma è in Italia che gli elettori vanno a vota' 'mbriachi...
Ho vissuto nel Brasile per 3 anni e mezzo e seguo con attenzione le vicissitudini politiche del paese. Là hanno scelto Bolsonaro nel 2018.
Oggi, nemmeno sanno se il suo successore non sarà assassinato nel giorno della sua presa di funzione, il 1° di gennaio.
Un attentato stava si preparando e fu scoperto qualche giorno fa... insomma, smettiamo di bere prima di andare alle urne!
Bene, questo ci allontana dal nostro argomento. Comunque, sono contento di vedere che il mio post interessa ed è commentato.
Temevo un'accoglienza fredda o ostile perché non sono calabrese, cosentino o chi sa che.
Perlomeno, c'è curiosità attorno al mio obiettivo.
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Re: Presentazione alla comunità
Nemmeno noi siamo calabresiAccattone ha scritto: mercoledì 28 dicembre 2022, 19:04 Questa mi ha fatto proprio ridere! Però, oggigiorno, sono vari luoghi in cui si vota 'mbriachi... penso anche alla Francia...
Ho vissuto nel Brasile per 3 anni e mezzo e seguo con attenzione le vicissitudini politiche del paese. Là hanno scelto Bolsonaro nel 2018.
Oggi, nemmeno sanno se il suo successore non sarà assassinato nel giorno della sua presa di funzione, il 1° di gennaio.
Un attentato stava si preparando e fu scoperto qualche giorno fa... insomma, smettiamo di bere prima di andare alle urne!
Bene, questo ci allontana dal nostro argomento. Comunque, sono contento di vedere che il mio post interessa ed è commentato.
Temevo un'accoglienza fredda o ostile perché non sono calabrese, cosentino o chi sa che.
Perlomeno, c'è curiosità attorno al mio obiettivo.
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Re: Presentazione alla comunità
T'accattu e ti vinnu ca mancu tinni accurgi.
Cit. Papà natu e crisciutu ara ficuzza.
Cit. Papà natu e crisciutu ara ficuzza.
CA TI VO CADA A LINGUA QUANNU LICCHI U cul* A GUARASCIU!